Entre juin et septembre 1851, Gustave Flaubert agé de 28 ans fait avec son ami Maxime de Camp un voyage de sept mois en Egypte. Ils remontent le Nil d’Alexandrie jusqu’en Nubie puis redescendent avec une excursion de traverse vers la mer Rouge.
Durant le voyage Flaubert, ébloui et ému, tient un journal de ses rencontres avec les hommes, les femmes et le pays. D’une écriture très picturale et puissamment évocatrice, parfois crue, ce journal est riche en miniatures saisissantes de perfection. Plus qu’une évocation des monuments rencontrés qui souvent l’ennuient, Flaubert y exprime un souci particulier pour le paysage, la couleur et la lumière, prétexte à des esquisses éblouissantes.
L'adaptation que nous proposons est un film sans acteur, sans camera et surtout un voyage immobile, il prend la route que Gustave Flaubert emprunte pour remonter le Nil dans l'Internet d’aujourd’hui.
Deux temporalités coexistent tout au long du documentaire l'une serait comme une interprétation de la partition de cette mémoire collective qui se construit dans le cyberespace, l'autre le texte que Gustave Flaubert a bien voulu nous laisser dans son journal de voyage.
Deux temporalités coexistent tout au long du documentaire l'une serait comme une interprétation de la partition de cette mémoire collective qui se construit dans le cyberespace, l'autre le texte que Gustave Flaubert a bien voulu nous laisser dans son journal de voyage.
Ce film est une une enquête sur les représentations du monde dans la toile, une enquête et un voyage dans le monde digitalisé, illustré par les photographies, sons et vidéos trouvées sur ce chemin virtuel vers l'orient dans des sites tels que Opens street map, Google maps, aporee, YouTube et bien d'autres...
Scénario : Marcos Riesco
Capture, Compositing & Montage : Smldms & Pierrick Point
Sound Design : François Donato
Capture, Compositing & Montage : Smldms & Pierrick Point
Sound Design : François Donato